"Sortir la merde que j’ai en moi et la vomir sur la feuille". Elle est trop pure, trop blanche encore inanimée par les vicissitudes d’une existence sociale parmi tant d’autres. "Vomir ma rage"… Je la vomis tous les jours dans le fond de mes toilettes, me prosternant devant ce trône comme s’il détenait le pouvoir divin. Adoubée par ma voix interne me rappelant qu’au nom du père, du fils et du saint esprit, je ne suis définitivement plus la même
"Me torturer". Le fruit de mes entrailles parlerait de lui-même et le va et vient de l’Ostie dans ma bouche trahirait le secret que je garde depuis si longtemps, trop longtemps peut être. Je dois ainsi faire de cette feuille trop blanche, trop pure, mon confessionnal, possédant comme seul jugement ecclésiastique le ciel intelligible de mon entendement.
J’ai parfois l’impression d’être vieille à l’intérieur, je ne peux imaginer mes entrailles trop usées et salies. Pourries. Je pense que je vais mourir, et j’en ai peur. C’est ce doute qui m’empoisonne : ne rien tenter, abandonner avant même le stade embryonnaire. C’est ainsi l’avortement de la plume de ma vie, régissant ma personne, faisant de moi jour après jour un être de plus en plus étranger. Mais qui suis-je au-delà de moi-même, quelles sont mes qualités, mes caractéristiques, mes valeurs, ma foi. Ne m’iventé-je pas un passé ? Un avenir ? Un présent peut-être.
"Me torturer". Le fruit de mes entrailles parlerait de lui-même et le va et vient de l’Ostie dans ma bouche trahirait le secret que je garde depuis si longtemps, trop longtemps peut être. Je dois ainsi faire de cette feuille trop blanche, trop pure, mon confessionnal, possédant comme seul jugement ecclésiastique le ciel intelligible de mon entendement.
J’ai parfois l’impression d’être vieille à l’intérieur, je ne peux imaginer mes entrailles trop usées et salies. Pourries. Je pense que je vais mourir, et j’en ai peur. C’est ce doute qui m’empoisonne : ne rien tenter, abandonner avant même le stade embryonnaire. C’est ainsi l’avortement de la plume de ma vie, régissant ma personne, faisant de moi jour après jour un être de plus en plus étranger. Mais qui suis-je au-delà de moi-même, quelles sont mes qualités, mes caractéristiques, mes valeurs, ma foi. Ne m’iventé-je pas un passé ? Un avenir ? Un présent peut-être.
Sans doute le plus beau texte que tu es écrit, le plus sincère. Tu es à une charnière de ta vie petit être, tu as de la chance, plus de possibilité que la moyenne, alors va vivre de tes rêves, ai juste confiance en tes capacités à changer le monde, à changer ta vie. Je t'ai sans doute trop demandé pour une fille aussi perdu, on s'est sans doute trop disputé pour savoir qui allait céder... Une chose est sur on ne peut nier que l'on a été un couple magique, d'une beauté sans véritable égal, nous les "mal dans notre peau, moche gros et ronfleur". Toutes nos imperfections étaient si belles.
RépondreSupprimerMes yeux pleurent de notre échec, ce n'est pas le jour à compter les points, c'est un double K.O, pas de vainqueur. Comme disait Brel : Elle a perdu des hommes, mais là elle perd l'amour...l'amour le lui a dit : revoilà l'inutile".
Le chauffage est mis à fond mais j'ai si froid, une partie de moi est morte, je n'ai plus la force de la réanimer, plus la force de rien même pas d'arrêter de t'écrire.
Tu me dis : je serais toujours égoïste, oui, tu le seras, et pour toi je continuerais toujours à modeler ta vie... Mon dieu, je n'aurais pensé qu'un jour ces mots de ta bouche pouvaient sortir. Cette bouche qui m'as dit je t'aime, cette bouche qui me faisait tant rire et sourire.
Il nous restera ces moments intenses, un petit lego batman, un ni... des bibi par ci... ton parfum... il nous restera nos rêves et concerts... nos hôtels et nos sommeils.
J'ai tellement envie de te dire : ABRE LOS OJOS, ouvre tes yeux petit ange, je t'en prie ne me laisse pas à ma vie j'ai pas la force de la combattre. Mais finalement as tu envie de m'aider à la vivre... as tu envie de venir sécher mes larmes.
Combattre un futur ou je n'ai pas vraiment de place, du moins celle que je rêvais... celle qui nous faisait voler au dessus de l'océan. Tes bras... je ferment les yeux trempés et je les vois, mais j'ai si peur, peur d'être si seul sans toi, peur que depuis 9 ans tu es dans ma vie quelque part. Et si je n'arrivais pas à vivre sans ta présence? c'est comment de vivre sans toi? c'est comment la vie des autres qui ne connaissent pas la douceur de ta petite tête qui fouille mon torse? c'est comment une vie sans un "ni..." c'est comment une vie sans le petit bonne nuit du soir... c'est comment une série sans la partager avec toi, c'est comment un film sans ta main.
Je n'imagine pas de dire je t'aime à une autre, je mentirais, j'ai tellement menti en le disant, c'est je t'aime de compassion, c'est faux je t'aime pour séduire, c'est je t'aime pour pas être seul. J'ai 30 ans ,une nouvelle vie devant moi, à 20 ans j'avais le monde, à 25 je perdais une vie, à 30 je perd le plus beau cadeau qu'un homme ai connu.
Alors continue mon petit ange, continu à sourire à ta vie, à râler après tes professeurs... continue de te battre, de vivre de séduire, je te donne tout mon amour mets le dans un coin, quand ça ira pas, pense juste à nous dans ce petit canapé rouge, sous la couette tes pieds enlacer contre les miens, tes mains froides sur moi, et nous ainsi nous endormir doucement...
Je t'aime. Prends soin de tes rêves. Prends soin de toi...
Ni.
Please go away and die.
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